Baudelaire
Degas
Madame De Lafayette
Laurence d'Arabie
Monet
Vidocq
Schiaparelli
Vlaminck
Stevenson
Zola
Kafka
Louis XVI
François Ier
Hemingway
Stravinsky
Monet
Joyce
Freud
Flaubert
Melies
Baudelaire
Proust
Vigo
Beaumarchais
Darwin
Gauguin
Wagner
Wright
BONNARD
BUFFALO BILL
CELINE
PASTEUR
RICHELIEU
HUGO
CHAPLIN
HUGO
SCHIELE
LONDRES
LUXEMBOURG
TZARA
VERLAINE
Toulouse-Lautrec
BAUDELAIRE
"Je n'ai plus un sol"
Lettre autographe signé à sa mère Madame Aupick (s.l.) [22 mai 1843]. 1p. in-8°. Lettre publiée dans la correspondance Pichois t.I p.98.
«Mes 80 francs sont revenus hier soir au logis. J’ai payé ce matin le billet du tapissier. Je n’ai plus un sol et j’ai plusieurs choses à payer».
DEGAS
"...Mes yeux perdus..."
Lettre autographe signée à M. Oulenay (s.l.) 20 janvier [1905], 1p. in-12°.
« …Si vous me pardonnez et j’ai le plaisir de vous voir, je vous expliquerai ce qui est arrivé. J’écris si péniblement avec mes yeux perdus que je ne commence pas - Nous reconnaitrons nous ?...»
MADAME DE LAFAYETTE
Lettre autographe à Ménage. 1p.½ in-8°.
Adresse. Petit cachet de cire rouge.
«avec l’intelligence que vous m’aves donnée de lepigramme il s’en faut très peu que je ne l’entende… il est vrai que la pensée est la plus extraordinaire du monde mais elle est belle en vers… il fait de si beaux jours à la campagne qu’à mon absence près vous devez être ravi d’y demeurer vos lettres sont bien galantes…».
LAWRENCE D'ARABIE
Lettre autographe signée « T.E. Shaw». 1p. in.4. Plymouth, 13 XI, 1930. Enveloppe jointe.
"...Je suis un imposteur, au regard du Moyen Orient et de l’archéologie. Il y a des années j’ai hanté les deux et étais devenu assez expert : mais la guerre m’a sur dosé , et il y a neuf ans j’ai rechuté confortablement dans les rangs de notre Air Force, et je n’ai plus d’autres intérêts en dehors depuis… Pour me reconnaître. Cherchez une créature âgée et petite dans un uniforme bleu ardoise avec des boutons en laiton : comme un scout de la R.A.C ou un conducteur de tram, peut-être, seulement plus petit et plus miteux… »
MONET
"La souscription Manet"
Lettre autographe signée. Giverny par Vernon, 26 novembre [18]69, 1p. in-8°.
« Je reçois notre lettre et m’empresse de vous remercier de votre envoi de cent francs pour la souscription Manet. »

Vidocq
Lettre Autographe Signée
Londres, 26 février 1846.

Schiaparelli
Photographie Signée

Vlaminck
Lettre autographe signée
le 1er aout 1952

Stevenson
Billet Autographe Signée

Zola
Lettre Autographe Signée
Lettre Adressée à Attilio Luzzatto
Médan, le 19 mai 1896

Kafka
Lettre Autographe Signée
Lettre Adressée à Rudolf Fuchs
Le 14 juillet 1917

Louis XVI
Lettre Autographe Signée
Le Mariage de Figaro

François Ier
Lettre Autographe Signée

Hemingway
Lettre Autographe Signée
Cuba, le 10 avril 1959

Stravinsky
Lettre Autographe Signée
Morges, le 6 mars 1918

Monet
Lettre Autographe Signée
Monet à Giverny

Joyce
Lettre Autographe Signée

Freud
Carte Autographe Signée
Carte autographe signée adressée au Dr. Arthur N. Foxe.
FLAUBERT
"...je ne suis pas fait pour le bonheur ni peut être pour l'amour..."
Lettre Autographe à Louise Colet. « 2 décembre 1846 ». 3 pages.
"...Ne me dis jamais que je ne t’aime pas puisque tu me fais éprouver des mélancolies que je n’avais jamais eues. Je sens plus la douleur que le plaisir mon cœur reflète mieux la tristesse que la joie voilà pourquoi sans doute je ne suis pas fait pour le bonheur ni peut-être pour l’amour... je suis né ennuyé c’est là la lèpre qui me ronge – je m’ennuie de la vie, de moi, des autres – de tout - à force de volonté j’ai fini par prendre l’habitude du travail. Mais quand je l’ai interrompu, tout mon embêtement natif revient à fleur d’eau, comme une charogne boursoufflée – étalant son ventre vert, et empestant l’air qu’on respire... adieu mille tendresses mais j’ai le cœur serré comme avec un cordon ».

MELIES
"Deux piliers de la Cinématographie"
Lettre autographe signée, Paris, le 17 avril 1931. 2 pages.
"...Il s’est produit bien des choses, à mon avantage, depuis notre dernière entrevue, qui auront sans doute, pour effet de changer notablement ma situation, et de me permettre de quitter définitivement la Gare Montparnasse et le commerce des jouets. Actuellement, je suis remonté très haut… enfin, et les têtes de ligne de la corporation n’hésitent plus à me mettre sur le même plan que Lumière. On nous proclame les « deux piliers de la Cinémato-graphie », l’un comme le créateur de l’appareil, l’autre comme créateur de l’Art et de la technique cinématographique. Quel changement de ton, en deux ans!..."
BAUDELAIRE
"...Donnez moi de quoi emmener quelqu'un avec moi (une Dame)"
Lettre autographe signée à Paul Meurice.
« Soyez assez bon pour ne pas m’oublier, et si vous voulez ou si vous pouvez être tout à fait généreux, donnez-moi de quoi emmener quelqu’un avec moi (une Dame).
Cependant il faut que cela ne vous gêne. Tout à vous. Présentez mes respects à Madame Meurice. »
Paul Meurice, écrivain français lié à A. Vacquerie, ami dévoué de Hugo dont il fut l’exécuteur testamentaire, rédacteur en chef de l’Evénement et cofondateur du Rappel.

PROUST
"... je voudrais pourtant bien finir mon œuvre et prouver à la Fée que je suis romancier..."
Lettre signée, Paris, le 21 février 1922.
« ... de nouveau malade, ne pouvant pas écrire et obligé de dicter.
Je commence à comprendre les vers de Baudelaire sur la mort qui délivre, mais je voudrais pourtant bien finir mon œuvre et prouver à la Fée que je suis romancier. Il est probable du reste que Bourget partage son avis puisqu’il ne m’a pas fait figurer dans son Jury pour le prix du roman..."
Jean VIGO
"...mon père est mon meilleur ami..."
Lettre autographe signée, à Madame de Saint-Prix, 4 pages. 19 mai 1927.
Extraordinaire lettre dont il faudrait tout citer. … « C’est bien du Jean de Saint-Prix que j’aurais voulu avoir pour ami – non – qui est mon ami (entendez-moi : mon père est mon meilleur ami) »… « combien ses confessions nous sont douces auprès des insipides vanités de nos petits « compliquards » vivisecteurs du Moi, d’aujourd’hui »… Extrêmement rare.
Almereyda, le père de Jean Vigo assassiné en prison en 1917 pacifiste, anarchiste, et Jean de Saint-Prix, jeune écrivain pacifiste et révolutionnaire mort peu de temps après l’armistice.
Vigo associait toujours le souvenir d’Almereyda (il n’avait jamais cessé de penser à son père et de vouloir réhabiliter son nom) et l’image de Jean de Saint-Prix.
BEAUMARCHAIS
"Le Mariage de Figaro"
Billet autographe signé.
« Bon pour une place à la Gallerie ce dimanche 30 novembre 1788... Pour le Mariage de Figaro"»
DARWIN
Lettre autographe signée, en anglais. 9 décembre 1872.
« ...Je vous prie de bien vouloir présenter mes sincères remerciements au jury de la Société d’Histoire Naturelle pour l’honneur qu’ils m’ont conféré en m’ayant élu en tant que l’un de leurs membres honoraires.
Avec tous mes respects…»
GAUGUIN
Lettre autographe signée, 1p. in-8°
WAGNER
"Les Maîtres-Chanteurs, Tannhäuser, Lohengrin,
Le Vaisseau Fantôme et Rienzi"
Lettre autographe signée, à ses impresarios Messieurs Volts et Batz.
Lettre d’affaires concernant les représentations de ses principaux opéras à Hambourg, Mannheim, Leipzig et Mayence.
Il mentionne ainsi les Maîtres-Chanteurs, Tannhäuser, Lohengrin, le vaisseau Fantôme et Rienzi
WRIGHT
Photographie signée de l’architecte taillant un crayon. 18x24 cm.
BONNARD (Pierre) (1867-1947)
L.A.S. le Cannet, 9 novembre 1936 « lundi », 2p.in-8°.
Adresse «Villa du Bosquet, Le Cannet A. M.»
«Mon cher Rodrigues,
Je vous fais un second envoi de dessin et une aquarelle ... Peut être serai je rentré à Paris pour voir l’exposition si elle dure encore en décembre …»
Au dos: «Pour les prix demandez de 4 à 600 F … Pour l’aquarelle je veux 2.500 – Un dessin n’est pas à vendre je l’ai marqué derrière.»
BUFFALO BILL (William Frederick CODY dit) (1846-1917)
L.A.S. à Shanandoot le 7 juillet [19]15. 1p. in-Folio.
En-tête « Buffalo Bill’s original wild west »
Lettre écrite durant la tournée américaine du « Buffalo Bill’s wild west show ». Dans cette lettre il annonce à un de ses cousins qu’il va y avoir une représentation dans le Parc de Yellow Stone. Il demande aussi à son cousin d’essayer de vendre une mine, car des acheteurs son déjà sur la brèche «Trying to sell the mines, we have two prospective buyers on the hook ».
CÉLINE (Louis Ferdinand Destouches dit) (1894-1961)
L.A.S. de ses initiales à Henri Mahé, Paris 12 (s.d. 1934),
2p.gd in-4°, en-tête du « Pigall’s tabac ».
« Katika » chanson connue sous le nom de « A nœud coulant » InterprétéE par Céline lui-même.
« De Katika je suis le seul auteur en vérité. Donc je ne suis pas inspiré pour le 4° vers du début. J’ai décidé que c’était ainsi.»
PASTEUR (Louis) (1822-1895)
C.A.S. Arbois le 5 août 1887. 1p. in-16°
Il y a ma grande et excellente photo, gravure du portrait par Edelfelt du salon de l’an dernier… »
RICHELIEU (Armand Jean Du Plessis, cardinal De) (1585-1642)
L.S. Février 1642. 1p.in-4°.
Pour cette nourrice du futur Louis XIV le cardinal demande qu’il soit fait « une justice favorable, en considération de Mlle de Girauldière qui a longtemps esté nourrice de Mgr le Dauphin ».
HUGO (Victor) (1802-1885)
L.A.S. à [Théodore de Banville] (s.l.n.d.) « 23 juin ». 1p. in-8°.
« A mon cher grand poète,
Que je vous aime ! Mes mains voudraient presser les vôtres, que de belles et nobles choses vous dites et vous faites. Car pour le poète, Dire c’est Faire… »
CHAPLIN (Charles Spencer Chaplin dit Charlie) (1889-1977)
Belle Photographie noir & blanc, dédicacée, datée et signée « Sincerely your Charles Chaplin 1927 ». 19,2 x 24,8 cm et 13,2 x 18,8 cm hors cadre.
HUGO (Victor) (1802-1885)
Poème autographe signé, (sans lieu ni date) 1p.in-8° oblong.
« Donnez, riches ! L’aumône est sœur de la prière.
Hélas ! Quand un vieillard, sur votre seuil de pierre,
Tout roidi par l’hiver, en vain tombe à genoux,
Quand les petits enfants, les mains de froid rougies,
Ramassent sous vos pieds les miettes des orgies,
La face du seigneur se détourne de vous ! »
Publié dans le recueil Les feuilles d’automne (1831).
SCHIELE (Egon) (1890-1918)
L.A.S. à Herbert Waniek (s.l.n.d.) 1er décembre [1917], 1p. in-8°. Enveloppe jointe.
« 1er décembre
Cher Mr Waniek !
Merci beaucoup pour votre envoi de « Ver ! » ! Si vous souhaitez me rendre visite. Veuillez me le faire savoir au préalable.
Je suis à mon atelier tous les jours jusqu’à 5 heures…
Egon
Schiele
1917»
Herbert Waniek venait de consacrer à l'artiste un article dans le revue «Ver!» du 15 novembre 1917 sous le titre «Schiele und Ich».
LONDRES (Albert) (1884-1932)
L.A.S. Paris (s.d.) [1924] 1p. in-4°
« ...J’étais en Afrique... Dans trois ou quatre jours le Petit Parisien commencera une nouvelle série sur Biribi.
Je suis à votre complète disposition pour Les Œuvres libres… »
LUXEMBOURG (Rosa) (1871-1919)
«Cher citoyen,
Ci-inclus mon articulet... Comme vous remarquerez, mon point de vue dans la question de l'anti-cléricalisme est différen de celui de Kautsky, qui, à mon avis, généralise trop la tactique allemande...
Veuillez m'informer aviser, s.v.p. si vous n'avez rien contre la publiquation de mon article dans la Neve Zeit, ce qui serait peut-être à propos pour informer les camarades allemands sur les différences dans la situation en Allemagne et en France...»
TZARA (Tristan) (1896-1963)
L.A.S. Nice, 3 décembre 1933. 1p. in-8°.
Il achète des autographes : « … Veuillez m’envoyer… de votre catalogue n°27
23 – Apollinaire 18frs…
489 – Jarry 14frs
580 – Mallarmé 10frs
646 – Nerval 20frs…»
VERLAINE (Paul) (1844-1896)
L.A.S. à son éditeur Léon Vanier. (s.l.) 12 aout 1889. 1p1/2. in-8°.
Verlaine souhaite mettre ses affaires en ordre.
« Il m’importe de connaître si toutes les obligations que vous avez prises à mon endroit ont été remplies. L’édition des Mémoires d’un veuf est-elle épuisée? …Vous avez réimprimé les Fêtes Galantes et les Romances sans paroles à 600 exemplaires. Cette édition est-elle épuisée? …Vous deviez en vertu du traité (16 8bre 1886) publier à part la 2ème série à 253 exemplaires avec portraits. Contrairement à notre contrat, cette édition n’a pas eu lieu. Pourquoi ?... »
TOULOUSE-LAUTREC (Henri de) (1864-1901)
L.A.S. de jeunesse Avec dessin. Le Bosc novembre 1879. 4p. in-8°Belle lettre, émouvante, Toulouse-Lautrec à 15 ans, après ses chutes.
Le 30 mai 1876 à Albi Toulouse-Lautrec trébuche s’affaisse, le fémur gauche cassé. En aout 1879 nouvel accident : il roule dans un fossé et se brise le fémur droit. Toulouse-Lautrec atteint d’une maladie osseuse due aux « cousinage familiaux » en reste marqué à vie.